J’apprends par Libé le décès du journaliste Serge de Beketch. Homme d’extrême droite, directeur du Libre journal de la France Courtoise, pour moi il fut surtout l’homme qui m’a privée de ma nationalité française... sur le papier bien entendu.
Pour la première fois de ma vie, on m’appela « la journaliste israélienne », alors que nous étions en France et que j’ai toujours porté la nationalité française.
Reproduisant des extraits d’une interview que j’avais faite de Marine Le Pen, qui voulait à l’époque se joindre à une visite de parlementaires en Israël, Beketch tentait de déformer mes propos et trouvait étrange que je m’intéresse à ce qui se passe en France.
Comme de bien nombreuses personnes, j’ai ressenti un petit frisson étrange venu d’un coup des méandres du rejet et du mépris.
Selon Libé, Beketch savait surtout manier l’invective à l’égard de ceux qu’il considérait être ses ennemis. J’ai été épargnée.
Comme disait Richard II, "What more remains?"
Wednesday, 10 October 2007
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